Après la fabuleuse trading histoire de « HECTOR LE FACTEUR », Nicolas est de retour avec un nouvel album pour enfants, intitulé : « LE MONDE DIPLODOCUS », avec les participations vocales de : ALEXIS HK & Liz CHERHAL, FANNYTASTIC, MATTHIEU BALLET et TETE.

De nombreux musiciens ont participé à cet enregistrement : Olivier Touati (guitare), Morvan Prat (contrebasse, basse), Franck Steckar (piano, accordéon, percussions, trompette), Hibu (batterie), Franck Bougier (tuba, cor, trompette), David Hougron (mandoline, harmonica), Mathhieu Ballet (clavier), Lise Marais et plateforme trading Leslie hureau (chœur) et Nicolas Berton (chant, guitare).

L’album se compose de 11 chansons originales, complètement « dinosauresques » ! On découvre l’histoire de “Vanda”, une petite allosaurus qui n’aiment pas la bagarre, le fameux méchant T.Rex qui transforme tout en steak tartare, ou encore l’histoire d’un papy qui est tellement vieux, qu’il a connu les dinosaures pour de vrai !

Pour Nicolas, les dinosaures ne site de trading sont pas morts ! Les dinosaures existent encore !
Un album a écouter en famille (dès 3 ans)

SORTIE LE 12 JUIN 2012 (Naïve jeunesse)


ComScore
Production : Roseline Productions
Distribution : Naïve Jeunesse

Avec le soutien de
l’ADAMI, du FCM, de la SCPP et de La Famillia

TEASERS DE L'ALBUM :

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QUELQUES IMAGES DE L'ENREGISTREMENT DE L'ALBUM :

 

 

 

LE MONDE DIPLODOCUS - NICOLAS BERTON

« Dis Papi de ton temps, il y avait des dinosaures ? ». Silence un poil gêné du grand-père. Le gamin réitère : «  ils étaient comment les dinosaures quand tu étais petit Papi ? » Cette phrase, Niko l’a peut être entendue, pour ne pas dire prononcée quand il était minot. Est-ce la paternité qui la fait resurgir aujourd’hui de manière aussi vive au point d’en faire un disque ? Ah le (bon) temps des dinos : si lointain certes, et pourtant si proche.

Après avoir déroulé les kilomètres à vélo avec un premier disque pour enfants : Hector le Facteur, Niko, alias Nicolas Berton fait cette fois un gigantesque saut dans le temps. Un saut trans-générationnel dans l’histoire du monde et des hypothèses scientifiques, quand l’espèce humaine n’existait pas encore, au temps béni des bêtes préhistoriques. C’est un sujet curieux et brûlant bien que sans danger, réunissant adultes et jeunes enfants aimant s’interroger, s’il l’on compte le nombre de « Pourquoi » il occasionne dans les communautés scientifique et domestique. A la différence près qu’à la maison, si les parents passent rapidement à autre chose ou feignent la somnolence, les enfants, à l’instar des chercheurs, ne tarissent jamais de questions, surtout « si on passe à autre chose » ! Dans l’indéniable cousinage entre Art et Science, Niko nous fait alors une proposition, celle d’un monde parallèle, une paléontologie poétique forgée par quelques postulats, de l’observation et une énorme imagination. Un Monde Diplodocus.

Comment font-ils les « dinos », les « diplos », les « stégos », les « brontos »… pour susciter une telle fascination ? Comment font les enfants pour se souvenir sur le bout des doigts du nom latin de ces géantes bestioles qu’ils déballent comme un inventaire, alors qu’il deviendra bientôt pénible de leur faire retenir leurs tables de multiplication ? Comment peuvent-ils se passionner pour le mode de vie, l’alimentation d’un apatosaure et autres triceratops, alors qu’ils savent à peine lire ? Ou sont les aides mémoire, les antisèches ? « ILS » ne les ont même pas vus « en vrai ». Et à moins d’une trouvaille scientifique, d’un Jurassic Parc sorti de l’écran, on n’est pas près de les revoir ces chers disparus ! Qui n’a pas patiemment examiné accroupi sur le tapis la première collection de l’histoire d’un enfant pressé de vous dérouler le pédigrée de ses figurines en plastique vert et marron, réunies consciencieusement pièce par pièce comme d’autres alignent leurs poupées ? La bête préhistorique est devenue leur monde ; quelle serait la vie sans elle, si pratique, possédant caractère et attitudes très recherchés des enfants ? La puissance et la taille de certaines sont hors normes sur l’échelle animale et on peut les imaginer parfois très encombrantes. Peu avenante elle impressionne et si elle a le pouvoir d’effrayer toute la famille, on se rassure quand même de ne la connaître qu’en représentation ou sous forme de squelette. En résumé, la bête préhistorique est différente donc intéressante. Sans compter la foule d’énigmes pesant sur ses épaules, la plus importante reposant sur sa disparition. Ainsi par cette passion étonnante, les enfants raniment éternellement la flamme du souvenir de cette grande disparue.

A se promener dans le Monde de Niko, on rencontre l’animal revêtu du costume des bons ou mauvais jours, compagnon domestique encaissant les coups et les bêtises, rassurant à d’autres moments. Certes, la bête préhistorique sera légèrement plus difficile à apprivoiser qu’un chat ou un cochon d’Inde, mais comme elle n’existe plus, tout est possible ! Les paléontologues des Musées d’Histoire Naturelle, n’ont certainement jamais envisagé de mettre un jour un dino en laisse, dans une baignoire ou sous un oreiller ! Un enfant : si ! Car il a le pouvoir de transformer ce qu’il veut et notamment cette bête spéciale et féroce en un doudou calmant ses interrogations et ses peurs de l’inconnu. Son dino doudou devient un marqueur, un Carbone 14 à ses mesures pour tenter d’expliquer l’inexplicable temps qui passe, si difficile à comptabiliser quand on est haut comme trois pommes. Bref, cet animal aux super pouvoirs semble revêtir toutes les qualités. Et c’est avec vérité, humour et finesse que ce disque semble dire qu’on a chacun son Monde Diplodocus avec des rêves, des envies et beaucoup de questions, Niko mettant l’imaginaire au travail avec des personnages incongrus, sur le modèle des jeux de rôles de la récré ou de jeux de mots tirés par les cheveux.

Alors, toujours vivants les dinos et les autres ? Comme les enfants, on ferait bien tout pour y croire, histoire de ne pas vieillir trop fort. D’ailleurs, une dernière question pourrait devenir cruciale aux yeux de tous : s’ILS revenaient ? On les mettrait où ?

Marie-Agnès BOQUIEN FRESNEAU